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mardi 28 octobre 2025

Champfrémont. Aperçus sur une famille au temps de Louis XIV

Champfrémont est aujourd’hui une commune située dans le département de la Mayenne, limitrophe du département de l’Orne[1]. Pour la plus grande partie du XVIIe siècle, les seigneurs de Champfrémont sont les des Portes[2] qui ont leur logis familial au lieu-dit la Bellière. Le fief relève alors de la châtellenie de la Poôté[3]. Mais la famille de campoforméniens[4] dont il va être question appartient au monde de la petite paysannerie, ce sont probablement des journaliers.

 
Champfémont. Chapelle Sainte-Anne, construite au milieu du XVIIe siècle

Urbain Maunoury et Marie Lottin se sont mariés le 2 juillet 1665 à Champfrémont. Marie est jeune, sans doute n’a-t-elle pas encore vingt-ans, compte-tenu qu’elle met au monde son dernier enfant vingt-trois ans plus tard[5]. Il semble que Urbain et Marie soient tous les deux originaires de la paroisse. Il est cependant difficile de l'affirmer. Certes le prêtre qui a rédigé l’acte n’a pas mentionné d’autorisation quelconque venue d’un curé d’une autre paroisse, ce qui, le cas échéant, est en général noté à l’époque. Mais avant leur union en 1665, les registres ne conservent rien les concernant. Ensuite, aucun parrain ou marraine de leurs enfants ne portent le nom de Lottin, ni celui de Maunoury. De même qu’Urbain et Marie n’apparaissent pas dans les parrainages d’autres enfants de la paroisse. La présence de Julien Revel et Thomas Delanoë relevée dans l’acte lors du mariage ne nous éclaire guère.

Par ailleurs, hormis pour le couple Urbain et Marie et leurs enfants, les patronymes Lottin, ou Lotin, de même que celui de Maunoury, apparaissent peu fréquemment dans les registres de Champfrémont au XVIIe siècle. Dans l’état actuel de nos connaissances, les seules personnes que l’on pourrait éventuellement raccrocher à notre famille sont le couple Martin Richer et Françoise Maunoury, mariés le 28 octobre 1659 à Champfrémont, et dont les enfants Etienne, Anne et Catherine, pourraient être ceux qui sont parrains et marraines de Urbain en 1681 et de Françoise en 1683. L’hypothèse alors serait que Françoise Maunoury, épouse de Martin Richer, est la sœur de Urbain Maunoury époux de Marie Lottin.

Urbain et Marie ont eu au moins huit enfants, tous nés à Champfrémont :

-         Anne en mars 1667, parrain Martin Perronne, marraine Anne Lemaistre ;

-         René en novembre 1670, parrain René Lemoyne, marraine Barbe Brière ;

-     Anne, dite plus tard Marie[6], en décembre 1672, parrain Cosme Philippe, marraine Marie Delanoë ;

-         François en février 1676, parrain Jean Lemaistre, marraine Anne Revel ;

-         Jean en juillet 1678, parrain Jean Trocherie, marraine Jacquine Labbey ;

-       Urbain en avril 1681 (décédé à l'âge de deux mois), parrain Jean Boul, marraine Catherine Richer ;

-       Françoise en novembre 1683, parrain Estienne Richer, marraine Anne Richer ;

-       Urbain en août 1688, parrain Marin Flotté, marraine Jacqueline Cordier. 

La deuxième moitié du XVIIe siècle est une période où la vie est difficile, particulièrement la dernière décennie avec de mauvaises conditions climatiques qui réduisent les récoltes, et des guerres qui augmentent les impôts, générant disettes et famines. Cette conjoncture est peut-être responsable du décès de Marie Lottin en juin 1694 à Champfrémont. 

Malgré tout Urbain Maunoury, lui, a vécu relativement longtemps, car il meurt en novembre 1705. Sur son acte de décès il est dit « âgé de quatre-vingt ans environ ». C’est sans doute exagéré, mais le prêtre rédacteur de l’acte n’avait probablement pas les moyens de vérifier l’année de naissance. Aussi, il faut considérer ce type d’exagération, assez fréquent dans les actes de cette période, comme signifiant que Urbain avait atteint un âge exceptionnel pour l’époque.

Les enfants

Le garçon prénommé Urbain, né en avril 1681 est décédé deux mois après sa naissance. Pour deux autres, René, né en 1670, et Urbain, né en 1688, nous perdons leur trace. Sont-ils morts étant enfants ? Si tel est le cas, aucun acte de décès les concernant ne figurent dans le registre paroissial de Champfrémont. Où peut-être ont-ils migré vers d’autres cieux ?  L’hypothèse du décès à l’enfance reste néanmoins la plus envisageable. Elle correspond à l’espérance de vie de l’époque où, grosso modo, la moitié des enfants ne parvenaient pas à l’âge adulte.

Il nous reste donc Anne (1), Marie (2), François (3), Jean (4) et Françoise (5). Cinq enfants pour lesquels les archives recèlent des actes permettant de dresser une trame de leur vie adulte. Et d’où il ressort que si leur niveau social n'évolue guère par rapport à celui de leurs parents, leurs destins sont pour certains relativement différent.

 (1)   Anne est décédée un mois après sa mère, en juillet 1694 à Champfrémont. Elle avait 27 ans, et été restée célibataire semble-t-il.

 (2)   Marie a à peine treize ans quand elle épouse Gabriel Dasnieres, le 23 octobre 1685 à Cormeilles dans l’Eure.

La paroisse de Cormeilles est située entre Lisieux et Pont-Audemer, elle est distante d‘environ 120 km de Champfrémont ! A l’époque une telle distance, nécessite au moins trois jours de marche par des chemins plus ou moins entretenus.

Comment se fait-il que Marie soit allée aussi loin ? Parmi les hypothèses, nous pouvons supposer qu’elle aura suivi un employeur, au service d’un noble ou d’un prêtre par exemple. Toujours est-il, que compte-tenu de l’éloignement qui ne permet pas la publication des bans dans la paroisse d’origine, et de l’âge de la future épouse, il est nécessaire pour le couple d’obtenir une double dispense de l’évêque pour se marier. La demande est faite, l’autorisation est accordée par l’official de Lisieux[7].

Marie va vivre avec son mari à Saint-Sylvestre-de-Cormeilles pendant près de vingt-cinq ans. Mais alors qu’elle a déjà mis au monde au moins huit enfants, elle décède en août 1709 juste après la naissance d’un dernier garçon. Les décès en couches ne sont pas rares au début du XVIIIe siècle. En effet, tout concourt à multiplier les risques de l’accouchement : l’impéritie de la matrone en charge d’assister la parturiente, l’isolement du village ou du hameau, qui prive de tout autres secours, le froid vif ou la trop forte chaleur, dont on ne peut se protéger dans des habitations sommaires. La mortalité est donc élevée pour les mères, mais également pour les enfants[8].

Parmi les autres enfants de Marie, un de ses fils, Philippe Dasnieres, devient prêtre en 1710. Il sera curé de Cormeilles dans les années 1720. 

Acte de mariage de Marie Maunoury avec Gabriel Dasnieres, le 23 octobre 1685 à Cormeilles
AD Eure, Cormeilles BMS 1636-1725, vue 247/523

                               Le vingt troise jour doctobre audit an furent mariez

par moy cure sousigne Gabriel fils de Constant Dasnieres
et d Elisabeth Senez de la paroisse Saint Silvestre de Cormeilles
et Marie Maunoury fille de Urbin et de Marie Lothin
demeurant en cette paroisse dispensee de la publication
de ses bans au lieu des origine attendu quelle a icy
attein laage de douze ans et l’oposition faitte en cette
eglise levee par sentence de Mr lofficial de Lizieux a eux
rendue et quels ont signe avec les parents et amis pnts
le dit jour et an comme dessus

(3)   François se marie avec Catherine Pachot en 1699 à Lalacelle, commune voisine de Champfrémont.

Catherine est mineure, et orpheline, lors de la conclusion du contrat de mariage elle est assistée par son oncle et tuteur, Abraham Mariette. Sa dot est très modeste, cinquante Livres[9], constituée d’une somme en argent de quarante Livres, plus quatre moutons (pièces de bergeail) estimés à dix Livres, auxquels sont ajoutés un lit garni et quelques draps et serviettes. Il n’est pas noté de pièces de terre labourables, ni de bovins, ni coffre et vaisselle en étain, même pas l’habit pour la noce, à l’instar de ce que l’on trouve dans beaucoup d’autres contrats de la région à l’époque. Et, sans doute par précaution, le tuteur a fait mentionner qu’on lui donne quitus de la gestion des biens de la future épouse, et qu’on ne vienne pas « l’inquiéter » par la suite à ce sujet.

De son union avec Catherine, François a eu au moins cinq enfants. Il a vécu à Champfrémont et y est décédé à l’âge de cinquante-sept ans, en avril 1733.

 

Contrat de mariage entre François Maunoury et Catherine Pachot, en 1699 au village du Plessis à Lalacelle. AD Orne, Saint-Ellier-les-Bois 4E165/87, vue 175[10]

Des majuscules aux noms propres, ainsi que des signes de ponctuation, ont étés ajoutés pour faciliter la lisibilité.

Du premier jour de mars gb1e quatre ving dix
neuf apres midy au vilage du Plessis en la parr de
Lalacelle
Au traité de mariage qui au plaisir de Dieu sera
faict et celebré en face de nostre mere la sainte eglise
catholique apostolique et romaine entre François
Maunoury fils de urbain Maunoury et de deffunte
Marie Lottin ses père et mere demeurant en la parr.
de Lalacelle d’une part, et Catherine Pachot fille
de deffunt Jean Pachot et de deffunte Barbe Duval
ses père et mere de lad parr de Lalacelle d’autre
part
furent present le dict François Maunoury et lad
Catherine Pachot lesquels de l’advis et du consentement
de leurs parents et amys cy apres nommez se sont donnez
la foy de mariage et promist s’epouser l’un l’autre a la
premiere semonce ou requisition de l’un  deux, toutes les
solennités de l’eglise prealablement observees et ne s’y trouvant
empeschement legitime ;  ledit futur assisté de son dit père
et de Françoise Maunoury sa sœur ; la dicte future assistée
de Abraham Mariette son tutteur, de Guillaume Mariette
son cousin germain et de Marie Duval femme dud
Abraham Mariette sa tante ; Le dit futur a gager
douaire coutumier a lad fille sa future sur tout et chacun
ses immeubles quelque part qu’ils soient situés et assis
sans que pour en avoir delivrance le cas advenant il
soit besoin d’aucun acte judiciaire que du present ; led
Abraham Mariette tutteur de lad future a promis
luy donner et payer la somme de quarante Livres
en argent, un lit garny d’une couette, un traversin,
le tout garny de plumes, une couverture de sarge
sur fil, une courtine de toille de brin, six draps de
lit de chacun leze et demye, six serviettes aussy de
toille de brin, et quatre piesse de bergeail, le tout
tel que led. Mariette les pourra fournir ; Tous
lequels meubles led Mariette livrera audicts
futurs dans le jour de la veille de leurs epousailles,
lesquels bergeails il ont estimez a la somme de dix Livres
laquelle somme de dix Livres avec les quarante Livres
cy dessus le dict futur epoux a promis remplasser
sur son fond ou en acquet au nom et ligne de lad
future pour estre son dot et vray
patrimoine et a faute de faire lesd
remplassement icelle somme de cinquante
Livres demeure des a present
remplasee assise et consignee par
consignation actuelle sur le plus clair du meilleur de
son bien pour tenir nature de son dot et vray patrimoine
de ladite Pachot future ;
et au moyen de lad somme cy dessus
le dit François Maunoury futur époux
tient pour quitte et decharge ledit Abraham Mariette tutteur
de lad Catherine Pachot sa future de l’inventaire
des meubles de lad future et de la gestion de tutteur
sans jamais luy en chercher ni inquietude ni aucune
sorte ny maniere que ce puisse estre, ny mesme pour
les reparations d’une maison situee a la Planche de
Ravigne[11] qui appartient a lad future dont led futur
n’en recherchera point led Mariette et ainsy sont
demeurez d’acord devant nous et a ce terme lesd
parties se sont obligees les uns envers les autres tous
leurs biens ; presence de Charles Chevron l’aisne
et Robert Foubert de la parr de Lalacelle tesmoins ;
tous lesquels ont declaré ne scavoir signer fors
led Guillaume Mariette et tesmoins

(4)   Jean, né en 1678, a complètement disparu des registres pendant un grand laps de temps. Et pour cause, il s’est engagé comme soldat, et il n’existe pas de registres de contrôle des troupes pour l’époque.  C’est seulement en 1732, quand il est reçu à l’Hôtel des Invalides à Paris[12], que l’on retrouve sa trace dans le registre des entrées de l’établissement. Il ne s’agit que de quelques lignes, mais suffisantes pour imaginer certaines étapes de son parcours.

 
SHD/GR/2Xy26, acte n° 048001

Il est affublé du sobriquet Saint Jean, dont on ne perçoit pas l’origine. Il a servi pendant vingt-six ans. Ses blessures et incommodités le rendent désormais inapte au service. Mais quand bien même serait-il en meilleure santé, on n’imagine mal qu’à son âge, 54 ans, il puisse poursuivre sa carrière militaire.

Le régiment auquel Jean appartient est le régiment de Tallard.  Les régiments de l’époque portent le nom de celui qui les commande, en l’occurrence là, il s’agit de Marie-Joseph d'Hostun, duc de Tallard. Et c’est sous les ordres de Ignace de Bermond de Vachères[13] capitaine des grenadiers de ce régiment que Jean a fini au grade de caporal.

Avec ce régiment Jean a sans doute beaucoup voyagé. Le régiment de Tallard a participé à la guerre de succession d’Espagne[14], où il s’est distingué en 1709 au combat de Rumersheim[15]. En 1713, il participe aux sièges de Landau et de Fribourg. La paix revenue le régiment est mis en garnison à Besançon.

En 1717, le régiment est envoyé à Strasbourg, en 1720 il occupe Sedan et Mézières et en 1721 Maubeuge. En 1724 il est de retour à Strasbourg. En 1727, il est à Landau, en 1728 dans le Forez, en 1729 à Briançon, en 1730 à Perpignan, en 1731 à Montpellier. Bref, Jean a dû parcourir des milliers de kilomètres à pied.

Pourquoi Jean s’est-il enrôlé dans ce régiment ? Nous ne connaissons pas le mode de recrutement, mais ce n’est peut-être pas un hasard. Parce qu’avant d’avoir l’appellation Régiment de Tallard obtenue en 1706, il portait le nom de Régiment de Tessé. Car il était alors commandé par René-Mans de Froulay, comte de Tessé, né au Mans. Et cette famille de Froullay de Tessé résidait en Nord Mayenne et Nord Sarthe, donc était probablement connue à Champfrémont.

Toutefois, être devenu inapte au service ne donne pas à l’invalide l’assurance de rester cantonné à l’Hôtel, si son état de santé l’autorise, on l’envoie en détachement. C’est ainsi que Jean est envoyé à Aigues-Mortes (actuellement dans le Gard). On ne sait à quel moment il effectue le périple, mais c’est peut-être ce qui l’a achevé. En effet, dans les années 1730, la distance depuis Paris nécessite au moins quatre semaines de marche en empruntant un réseau de routes et de chemins en piteux état[16].

(5)   Françoise, épouse Pierre Brindeau qui exerce la profession de tissier[17]. Le mariage est célébré à Boulay-les-Ifs, paroisse voisine de Champfrémont, le 26 novembre 1710.

Le couple a eu au moins six enfants, tous nés à Champfrémont.

Auparavant, en août 1709, Françoise a été marraine du dernier enfant de sa sœur Marie. Elle s’est donc rendue à Cormeilles pour le baptême, soit un voyage d’au moins six jours pour faire l’aller et le retour. Ou alors elle était déjà sur place pour une raison que l’on ignore. En tout cas, en novembre 1710 elle était revenue dans sa région d’origine pour se marier. Bien des années plus tard, en 1753, un de ses fils, Jean Brindeau, se marie à Saint-Julien-sur-Calonne (Calvados). Est-ce un hasard ou une coïncidence ? Parce que Saint-Julien-sur-Calonne est situé à une quinzaine de kilomètres de Cormeilles.

Françoise est décédée à Champfrémont en avril 1735.



[1] Champfrémont est voisine en ouest-sud-est des communes mayennaises de Pré-en-Pail, Boulay-les-Ifs, Saint-Pierre-des-Nids, et Ravigny, et au nord de deux communes de l’Orne, Gandelain et Lalacelle.

[2] D’abord Guillaume des Portes, marié à Marie du Mesnil en 1613, puis François des Portes, son fils, mort en 1677. En 1695, Henri François de la Broise qui avait épousé Marie Léonore des Portes, fille de François, vendit la terre de Champfrémont à la famille de Vaucelles.

[3] En 1929, La Poôté devient Saint-Pierre-des-Nids.

[4] Les habitants de Champfrémont.

[5] Au XVIIe siècle il est très rare qu’au-delà de 42 ans une femme mette un enfant au monde.

[6] Bien que sur l’acte de naissance le prénom soit Anne, il semble que par la suite le prénom usuel soit Marie. Nous pouvons le déduire du prénom de la marraine, mais surtout de celui figurant sur son acte de mariage.

[7] L'official est un juge ecclésiastique. Depuis le concile de Trente (XVe siècle), le vocable d’official est appliqué au juge qui représente l’évêque. Il traite principalement les demandes de dispense d'empêchement de mariage.

[8] Au XVIIIe siècle la mortalité infantile, enfants nés vivants et décédés à moins d'un an, est de 25%, et la mortalité maternelle, liée à l’accouchement, approche 13 morts pour 1 000 naissances dans la période 1770-1749.

Gutierrez Hector, Houdaille Jacques. La mortalité maternelle en France au XVIIIe siècle. In : Population, 38ᵉ année, n°6, 1983. pp. 975-994.

[9] Dans les environs de Champfrémont, à l’époque, la dot dépasse la somme de 100 Livres dans plupart des contrats de mariage, allant même au-delà du millier de Livres pour les bourgeois et les nobles.

[11] La Planche lieu-dit à Ravigny.

[12] Le 24 février 1670 Louis XIV ordonne, par édit, la construction d’un hôpital-hospice destiné aux soldats et aux vétérans. C’est la première fois dans l’histoire qu’un État prend en charge ses victimes de guerre. Quatre ans plus tard, l’hôpital des Invalides accueillait les premiers résidents.

Élisabeth Belmas. L’admission aux Invalides (1670-1791) : facteurs sociaux et démographiques. La santé des populations civiles et militaires, édité par Élisabeth Belmas et Serenella Nonnis-Vigilante, Presses universitaires du Septentrion.

[13] Écuyer, co-seigneur de Vachères et de Sainte-Croix-à-Lauze, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis.

[14] La guerre de succession d'Espagne est un conflit ayant opposé plusieurs puissances européennes de 1701 à 1714.

[15] Rumersheim est une ancienne commune du Bas-Rhin, associée à Berstett depuis 1972.

[16] Arbellot Guy. La grande mutation des routes de France au XVIIIe siècle. In : Annales. Economies, sociétés, civilisations. 28ᵉ année, N. 3, 1973. pp. 765-791.

[17] Le tissier désigne au XVIIe siècle un tisserand. Il est celui qui fabrique des tissus de laine, de soie, de lin, de chanvre. Dans le cas de Pierre Brindeau, il s’agit certainement de chanvre.

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