Au cours des siècles passés les maladies infectieuses contagieuses frappaient d’autant plus les populations que celles-ci savaient peu les prévenir, n'avaient guère de moyens de s'en protéger ni de se soigner une fois qu’elles en étaient atteintes. De nombreux témoignages sur ces funestes épisodes sont parvenus jusqu’à nous. Ils sont souvent l’œuvre de médecins. Arrêtons-nous sur celui du docteur Gérard qui, en 1754, fut confronté à Carrouges à l’un de ces drames. Il s’agissait, nous dit l’auteur, d’une espèce de fièvre putride épidémique.
Voici ce que rapporte le docteur Jean François Gérard dans un texte publié en 1756 [1]:
« Carrouges est un bourg où l’on peut compter quatre cents habitants. Il a été le théâtre d’une maladie épidémique qui commença à se faire sentir dans les premiers jours du mois de Janvier de l'année I754. Cette maladie exerça ses ravages pendant neuf mois et il y eut plus de la moitié du bourg qui en fut attaquée : ce ne fut pas assez ; l'épidémie pénétra dans plusieurs hameaux voisins, et s'y répandit avec autant de cruauté que dans l'endroit d'où elle sortait : ce qui jeta une désolation considérable dans tous les esprits, et qui m'engagea à redoubler mes soins pour arrêter les progrès d'un mal si funeste.
La fièvre qui commençait la maladie n’était pas extrêmement violente mais elle était précédée de frissons, de malaises et de courbatures. Le pouls paraissait petit, faible et irrégulier. La langue n'était pas chargée dans le principe de la maladie ; ce n'était que sur la fin que l'on pouvait observer ce symptôme, qui était pour lors accompagné d'une sécheresse considérable dans la bouche et d'une soif ardente. Les malades se plaignaient de nausées, et de douleurs vagues avec insomnie, et d'un abattement de forces considérables. Les déjections étaient fréquentes, séreuses, fétides et vermineuses ; les urines pâles déposaient un sédiment glaireux de couleur brune. Le sang que l'on tirait dans les palettes, était quelquefois entièrement dissous ; quelquefois aussi on y voyait un coagulum flottant dans beaucoup de sérosité. On apercevait sur la peau des malades des tâches rouges ou de petits boutons blancs, et assez souvent il s’en formait de l’une et de l’autre espèce tout à la fois. La maladie se terminait en quinze ou vingt jours par la diminution de tous ces symptômes, quelquefois elle allait jusqu'au trentième ; j'en ai vu qui ont été alités plus longtemps. La mort s'annonçait dans les uns par quelques apparences de guérison, et dans les autres par des contractions spasmodiques dans le larynx, qui semblaient étrangler le malade, l'empêcher de parler et le suffoquer.
Parmi les malades, les uns rendaient des urines pâles et huileuses ; dans d'autres elles étaient troubles, épaisses et blanchâtres ; quelques-uns avaient le pouls dur, vif et convulsif, éprouvaient des douleurs de tête et de reins violentes, des abattements, des angoisses, des agitations, du délire, des inquiétudes insupportables, des engourdissements dans les membres, des douleurs dans les articulations ; leur sang était d’un rouge de corail et extrêmement sec ; le ventre était douloureux et paresseux. Dix ou douze jours décidaient de ces sortes de malades.
Le nombre des morts n’a pas été aussi grand que l’on pourrait imaginer : seize ou dix-sept personnes en sont mortes, tant hommes et femmes, qu’enfants, car cette épidémie n’a épargné ni âge, ni sexe, ni tempérament.
Telle est l’histoire de l’épidémie de Carrouges, qui, comme on le voit était un vrai protée, que l’on ne pouvait lier. De quelque nature qu’en fut la cause, il est évident qu’elle portait son action sur les nerfs et sur la masse des humeurs, et qu’elle produisait tous ces désordres en formant, entretenant et favorisant la pourriture.
Quant à ce qui regarde le traitement, il était difficile de bien saisir l’indication, à cause de la nouveauté et de la violence du mal et à cause des faces différentes sous lesquelles il se présentait tous les jours. C’est ici où le plus habile praticien se trouve embarrassé, où les moments sont chers, les tentatives critiques, et où le jugement est souvent hasardé. Inutilement voulut-on d’abord combattre cette maladie par des saignées multipliées, on ne tarda pas à en connaître l’insuffisance ; on fut même obligé de les exclure du traitement dans les cas où elle présentait des signes certains de colliquation d’humeurs. Ce remède n’allait pas à la cause, il ne combattait que quelques effets qui se reproduisaient continuellement, peut-être même par la seule situation indispensable des malades réduits dans les bornes d'une atmosphère malsaine : ce fut aussi à l’aide des observations qu’on abandonna bientôt le parti qu’on avait pris de faire usage des remèdes échauffants, bien convaincu que ces remèdes étaient plus propres à troubler la nature, qu’à tourner à son avantage dans ces circonstances.
En un mot, de tous les différents remèdes, tant internes que topiques, mis en usage, ceux dont on tirait le plus d’avantage était le tartre stibié[2], le sel sédatif de Homberg[3] et les vésicatoires[4] ; lorsqu’il y avait colliquation d’humeurs on employait le tartre stibié à très petites doses dans une décoction de tamarins ; on donnait aussi chaque jour quelques prises de sel sédatif, et l’on prescrivait pour boisson le petit lait, ou l’eau pannée[5], chargée de cristal minéral ou de sel de nitre. Lorsqu’il n’y avait aucune apparence de colliquation, on pratiquait quelques saignées du bras, et on avait ensuite recours à l’usage suivi des vésicatoires appliqué aux jambes, et du sel sédatif qu’on donnait dans une décoction de bardane, qui servait de boisson à ces malades.
Il me reste à faire remarquer que cette épidémie avait été beaucoup plus funeste pendant la rigueur du froid et les grandes chaleurs de l’été, qu’en tout autre temps de l’année.
L’ouverture des corps morts de cette maladie auraient sans doute répandu un grand jour dans la théorie d’une telle maladie, et tracé à l’observateur une voie plus sûre pour la pratique ; mais en vain aurait-on voulu entreprendre de le faire, une certaine antipathie mal entendue ne l'aurait pas permis ; ce préjugé, tout nuisible qu’il est à l’art de guérir, ne s’étend malheureusement que trop pour le bien des hommes ; les médecins, surtout ceux qui travaillent à la campagne, où ce mal s’accroit et se fortifie davantage, n’auraient besoin de rien moins que de la puissance et de l’autorité du souverain pour le déraciner et le détruire. »
Quel était donc ce fléau qui désola Carrouges ?
Les symptômes de la maladie tels qu’ils sont décrits par le docteur Gérard ressemblent fort à ceux que l’on trouve dans moult récits concernant la suette miliaire : fièvre, sueurs abondantes, soif, sensation d’étouffement, éruption cutanée sous forme de plaques rouges et de boutons blancs.
Le nom provient de sueur et de la forme des pustules qui ressemblent à des grains de millet. La suette miliaire, a parfois été nommée suette des picards parce qu'elle sévissait aussi entre Amiens et Beauvais.
Elle reste une maladie assez mystérieuse. On connaît ses symptômes, des dates et des lieux d’épidémies qu’elle a engendrés, mais les données sur sa létalité sont assez fragmentaires. Disparue dans les années 1950, elle évoque une maladie infectieuse, peut-être virale. Toutefois malgré les recherches son germe n'aurait jamais été identifié [6]. La logique de sa propagation demeure hypothétique[7].
Que savait-on de l'épidémie à l’époque du docteur Gérard
Connue d’abord sous le nom de suette anglaise ou sweating sickness elle est apparue en Angleterre où elle s’est développée sous une forme très virulente entre 1485 et 1551. Puis, elle a sévi en Italie, en Allemagne, et surtout en France entre 1712 (épidémie de Montbéliard) jusqu’au XXe siècle.
En France, la suette miliaire aurait fait son apparition en Normandie vers 1720, avant d’y devenir "cette sorte de fièvre irrégulièrement continue ou continue-rémittente"[8]. Le docteur Gresser indique qu’après avoir paru en Picardie, elle se répandit en Normandie, notamment dans la ville d'Argentan[9]. Elle a été observée en 1740 à Vire et à Falaise, en 1760 à Alençon, puis à nouveau à Vire en 1763, et à Tinchebray et Truttemer en 1767[10]. La fièvre miliaire était endémique et souvent maligne dans le bourg de Nonant, ainsi que dans quelques communes adjacentes[11]. En 1755 elle sévissait à Mortagne[12], en 1767 à Crulai[13] …
Bref, mais qu’en savait le docteur Gérard à Carrouges en 1754 ?
Tout d'abord, notons qu'a aucun moment il ne parle de la suette. Cela pose question, car cette maladie observée dès 1712 à Montbéliard, était alors endémique en Normandie. Considérait-il que la symptomatologie à laquelle il avait affaire ne correspondait pas à cette infection ? Le diagnostic n’était peut-être pas si simple à établir. La grande variabilité des manifestations et les analogies avec d’autres maux pouvaient dérouter. D’autant qu’il ne faut pas exclure que plusieurs maladies pouvaient sévir simultanément. Il est aussi arrivé que la suette soit confondue avec une autre pathologie, le choléra par exemple ; et ce, même par des médecins encore un siècle plus tard [14].
Et puis, si la suette était connue en 1754, les nombreuses observations et relations des médecins que l’on peut trouver à son sujet sont, pour la grande majorité d’entre-elles, plus tardives, datant de la fin du XVIIIe et du XIXe siècle. Quelques récits seulement sont contemporains de l’épidémie de Carrouges. Tel celui de Boyer, un médecin du Roi, qui avait été envoyé en 1750 à Beauvais afin d’endiguer l’épidémie, et qui proposa une méthode pour soigner les malades et la faire cesser[15]. De même un autre médecin du roi l’avait traitée avec succès à Sermaise en 1752[16]. Compte-tenu des dates, il n’est pas certain que le docteur Gérard ait eu connaissance de ces cas. D’ailleurs à un moment il évoque la ‘nouveauté du mal’. Une formule que l’on peut interpréter comme le fait qu’il pensait à autre chose que la suette, mais qui peut tout aussi bien signifier qu’il connaissait mal cette fièvre miliaire. Il fait d’ailleurs preuve d’une certaine humilité en avouant à demi-mot un embarras, des tentatives critiques et un jugement souvent hasardé.
A la fin de son récit Gérard regrette que l’on ne puisse faire d’autopsie des corps, ce qui aurait permis d’accroitre les connaissances sur la maladie. Il en appelle au roi pour abattre les préjugés. Probablement que dans ce coin de Normandie, l’autopsie demeurait encore confinée entre interdits religieux et réticences populaires. Les défiances auxquelles semblait se heurter le docteur Gérard, n’étaient pourtant déjà plus les mêmes partout, puisque Boyer explique à la même époque, qu’à Beauvais, il a pu démontrer par l’ouverture de ceux qui sont morts certains cheminements de la maladie[17]. Le même Boyer qui, en juillet 1755, soit à peine un an après la fin de l’épidémie de Carrouges, viendra à Mortagne pour y combattre l’affreuse miliaire[18].
Un tiers de la population de Carrouges touchée
Le témoignage de Gérard porte sur le bourg de Carrouges qu’il estime alors peuplé de 400 habitants. Il nous indique que 16 à 17 personnes ont pu périr de la maladie. Si l’on se réfère à une létalité moyenne de la suette de 12 à 15% des malades[19], bien que les variations soient fort grandes selon les lieux et les époques, on arrive à une population infectée comprise entre 110 et 140 personnes rien que dans le bourg.
Toutefois si l’on se rapporte aux actes de décès des registres paroissiaux, en 1754 le niveau de mortalité à Carrouges est pratiquement au double de celui des autres années de la décennie. En effet, de 1749 à 1759 le nombre de décès varie entre 28 et 57 par an, sauf en 1754 ou il culmine à 91 ! Soit près d'une cinquantaine de décès en plus. Nous sommes donc très au-dessus des chiffres avancés par le docteur Gérard. Mais les registres paroissiaux sont, comme leur nom l’indique ceux de la paroisse. Et à l’époque la scission entre Ste-Marguerite-de-Carrouges et Carrouges n’avait pas encore été prononcée, le territoire de la paroisse s'étendait alors très au-delà du seul bourg de Carrouges. Ce grand nombre de décès en 1754 semble alors confirmer les propos de Gérard quant à la propagation de l’épidémie dans les hameaux.
Des victimes surtout parmi les adultes
Au milieu du XVIIIe siècle la mortalité des jeunes était importante, sur 1 000 naissances la moitié seulement survivaient au-delà de 15 ans, grosso-modo ils constituaient donc la moitié des décès. Or à Carrouges, ce sont surtout des plus de 15 ans qui décèdent en 1754. Ils représentent les trois-quarts des morts de la paroisse. Presque tous sont intervenus avant novembre, imputables donc à l’épidémie car le docteur Gérard mentionne que ses premiers signes se sont fait ressentir aux premiers jours de janvier et qu’elle a ensuite duré neuf mois. Mais ceci renforce aussi l’hypothèse qu'il s'agit bien de la suette miliaire. Parce que même si le docteur Gérard note qu'à Carrouges aucun âge n'a été épargné par la maladie, les nombreux médecins qui ont publié sur la suette observent que ce sont les adultes, et notamment ceux dans la force de l’âge, qui lui payent le plus lourd tribut.
L’évolution de la mortalité dans les paroisses alentours[20] sur la même période (1749-1759) ne montre pas de pic en 1754. Sans doute le signe que l’épidémie ne les avait pas atteintes. Quoiqu’il faille considérer les chiffres avec précautions compte-tenu de la faible taille des effectifs concernés. Une seule particularité à relever porte sur la paroisse de Saint-Sauveur-de-Carrouges. On y observe un pic de mortalité deux ans auparavant, en 1752 avec, comme l'épidémie qui suivra à Carrouges, une surreprésentation des plus de 15 ans.
Le docteur Gérard était lui-même un carrougien
Jean François Gérard est né à Carrouges le 30 avril 1719, fils de Germain Gérard et de Françoise Duval. Son père était procureur fiscal au bailliage de Lignières[21] et agent d’affaires du Comte Le Veneur, de Carrouges. Sa mère, née à Champfrémont (Mayenne), était, elle aussi, issue d’une famille de gens de justice[22] du nord de la Mayenne. Elle était probablement la sœur de François Duval qui fut prêtre chanoine à Carrouges au début des années 1700.
Un de ses frères, Heny Gérard, fut curé de Chahains de 1761 à 1773. Un autre, Nicolas Gérard (1712-1774), sieur des Rivières, fut greffier de la haute justice de Carrouges ; il fut également, comme son père, agent des affaires du Comte Le Veneur. Il avait épousé une demoiselle Le Maréchal, fille d’un tailleur de Sainte-Marguerite-de-Carrouges, dont il est fort possible qu’elle fût l’une des victimes de l’épidémie. Son inhumation eu lieu le 18 août 1754 à Carrouges, alors qu’elle n’avait que 34 ans.
Un de ses neveux, Jacob Gérard des Rivières (fils des précédents), fut, entre août 1793 et mai 1798, membre de la Convention et député au Conseil des Anciens, sans y briller particulièrement.
Nous ne connaissons ni la date ni le lieu de décès du docteur Gérard. Il semble qu’il exerçait encore à Alençon dans les années 1767/1773 [23].
[1] In : ‘Recueil périodique d’observations de la médecine, chirurgie, pharmacie, etc’. Par M. Vandermonde, docteur-régent de la Faculté de Médecine de Paris. Janvier 1756, tome IV, Paris, Didot le jeune, pp. 311-315
[2] Tartrate double d'antimoine et de potassium utilisé comme vomitif.
[3] Ancien nom de l'acide borique.
[4] Emplâtres ayant des propriétés révulsives et qui produisaient des vésicules sur la peau.
[5] Eau dans laquelle on faisait tremper du pain grillé, pour en ôter la crudité et pour la rendre plus nourrissante.
[6] Beauchamp Chantal. La maladie et son double. La suette miliaire et son traitement au XIXe siècle. In : Annales. Economies, sociétés, civilisations. 48ᵉ année, N. 1, 1993. pp. 203-225.
[7] Beauchamp Chantal. La crise salutaire. Stratégies de la guérison dans la suette miliaire, XVIIe-XXe siècles. In : Revue d’histoire moderne et contemporaine, tome 45 N°4, Octobre-décembre 1998. pp. 807-821.
[8] Selon le médecin Louis Le Pecq de la Clôture, cité par Michel Bouvet et Pierre-Marie Bourdin. In : A travers la Normandie des XVIIe et XVIIIe siècles. Cahier des Annales de Normandie n°6, 1968.
[9] Gresser Antoine, De la Curabilité constante de la suette dite miliaire ainsi que des affections qu'elle complique, Paris, Marchand-Delahaye, 1867, pp.13-17.
[10] Rayer Pierre, Histoire de l'épidémie de Suette-miliaire qui a régné en 1821 dans les départements de l'Oise, et de Seine-et-Oise. Baillière, Paris, 1822.
[11] Denis J.P. Auguste, Dissertation sur la fievre miliaire essentielle, Didot Jeune, Paris, 1816.
[12] Duval Louis, Phénomènes météorologiques et variations atmosphériques, Bulletin SHAO, Tome XX, 1901, p. 11.
[13] Dauvin Patrick,
d’après les recherches de A. Coqueret, 1765, la fièvre de Crulay. Ed. Les Amis de Verneuil, 2020.
[14] Tueffer H., Mémoire sur l'épidémie de choléra et de suette qui a régné dans l'arrondissement de Montbéliard en 1854. Imp H Barbier, Montbélliard, 1855, p. 45.
[15] Boyer Jean-Baptiste Nicolas, Méthode pour le traitement de la maladie appelée la Suette, [s. l.], [s. n.].
[16] M. de Meyserey, médecin ordinaire du Roi, cité par J-B. N. Boyer, opus cité.
[17] Boyer J-B. N., opus cité.
[18] Duval Louis, opus cité.
[19] Calculé par Léon Colin, dans l'article « Suette » du Dictionnaire encyclopédique des Sciences médicales de Dechambre.
[20] Saint-Martin-l’Aiguillon, Sainte-Marie-la-Robert, Saint-Sauveur-de-Carrouges, Chahains et St-Martin-des-Landes.
[21] Lignières-la-Doucelle, aujourd’hui Lignières-Orgères, commune située, à quelques kilomètres de Carrouges, dans le département de la Mayenne.
[22] Une famille où l’on trouve des avocats, des procureurs et des notaires.
[23] Gérard est mentionné comme docteur en médecine, de la Société royale d’agriculture d’Alençon, dans un procès-verbal qu’il rédigea pour une autopsie effectuée par un chirurgien le 11 décembre 1767. In : Journal de médecine, chirurgie, pharmacie, Volume 28, janvier 1768, Vincent, Paris, pp 334-336.
En 1773, ‘Monsieur Gérard, médecin à Alençon, est envoyé à Saint-Sauveur-de-Carrouges’, Bouvet Michel, Bourdin Pierre-Marie, opus cité.


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